Page 14 - Les Nouveaux Guides Géologiques et Miniers du Maroc - Volume 9
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                    FIG. 1 : Localisation des mines marocaines les plus importantes, classées selon leur état (exploitées récemment, en exploitation, en développement), d’après Abarro et al. (1998),
                      Azza (2000), et les données actuelles. Attention : d’assez nombreuses mines décrites dans le présent volume ne sont pas reportées sur cette figure par souci de lisibilité.
                    FIG. 1 : Location of the most important mines of Morocco, classified according to their present status (recently exploited, active or under development), after Abarro et al.
                            (1998), Azza (2000) and the present-day data. Caution: several mines described in this volume are not plotted on this map for sake of clarity.
                   - Les marnes bitumineuses (« schistes bitumineux » des  - Le sel : En laissant de côté les marais salants, les gisements
                   industriels) ont en commun avec les charbons d’être une  de sel correspondent aussi à d’anciennes couches sédimen-
                   ressource de combustible fossile, mais au lieu d’être une  taires, appartenant aux bassins triasiques. De ce fait, ils sont
                   ressource en voie d’abandon, c’est une ressource en voie  largement dispersés dans tout le pays, avec une trentaine de
                                                                      permis d’exploitation, dans le Haut Atlas près de Toundout
                   de développement. Les gisements les plus prometteurs, as-
                                                                      ou Telouet, la côte atlantique (Safi), le sillon prérifain (Khe-
                   sociés aux marnes du Crétacé supérieur, se localisent dans
                                                                      misset) et le Prérif (Tissa). On exploite les couches ou
                   le Moyen Atlas (Timahdite) et le bassin de Tarfaya.
                                                                      masses salines (diapirs) le plus souvent par lessivage et éva-
                   - Les phosphates représentent des tonnages énormes et  poration (aucune mine de sel n’est décrite dans ce guide).
                   constituent des couches sédimentaires continues dans les
                                                                      - Les gisements ferrifères : Il s’agit parfois de gisements
                   plateaux crétacés-éocènes proches de la marge atlantique.  d’hydroxydes de fer en couches sédimentaires comme les
                   Quatre districts sont bien connus et largement exploités:  précédents : c’est le cas des couches de fer oolithique d’âge
                   Khouribga, Benguerir, Youssoufia au nord, et Boukraa au  ordovicien, comme dans l’ouest ou le sud de l’Anti-Atlas
                   sud. D’autres indices sont connus ailleurs au nord (Mes-  (Tachilla, Imi n’Tourza) ou le Massif central (Aït Ammar).
                   kala, Chichaoua) et sont en cours de reconnaissance.  D’autres gisements sont des minéralisations sulfurées po-
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