Page 153 - La Conférence Internationale RALI 2015

établir une échelle biostratigraphique locale ment par les genres : Eoholaster, Disaster, Col-
fondée sur les échinides, ce qui permettra de lyropsis, Tertraromania, Macraster, Douvillaster,
les utiliser là où les ammonites sont rares ou Palhemiaster et Heteraster.
absentes. Parmi les échinides irréguliers, les
Toxasteridae, sont de loin les plus abondants Les échinides réguliers, qui sont en général
et les mieux conservés. Leur évolution assez assez rares, présentent un faible intérêt chro-
rapide, les rend les plus performants sur le plan nostratigraphique du fait de leur grande lon-
biostratigraphique, avec la succession suivante gévité. Cependant, quelques espèces sont
depuis le Berriasien jusqu’à l’Aptien (Masrour assez nombreuses dans des niveaux précis.
et al. 2004) : Leur présence est sans doute liée à des con-
ditions environnementales favorables, telle que
Toxaster africanus, Toxastergranosus, T. kiliani, l’association de Pseudocidarisc lunifera et Co-
T. lorioli, T. exilis, T. retusus, T. obtusus, T. mau- diopsislorini, caractéristique du faciès récifal de
rus, T. peroni, T. collegnoi. l’Hauterivien inférieur du bassin du Haut Atlas
Occidental.
D’autres échinides irréguliers sont présents,
mais moins fréquents, représentés essentielle-

Numéro spécial dédié au Patrimoine Géologique du Maroc

Fig. 4. Echinide du Crétacé inférieur du Haut Atlas Occidental, conservé dans les collections du Ministère de l’Energie et Mines à Rabat

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